A l’issue d’un projet pilote couronné de succès, une partie de la flotte de véhicules de Schindler va être remplacée par des véhicules électriques. Le nouveau concept d’entraînement aide à réduire davantage encore les émissions de CO2 de l’entreprise.
Schindler s’est fixé un calendrier ambitieux en visant une réduction des émissions de CO2 de 25% à l’échelle de l’entreprise d’ici 2022. Outre l’approvisionnement en électricité et en chaleur des bâtiments, la flotte de véhicules représente une variable d’ajustement importante à cet égard: 500 collaborateurs de Schindler Suisse utilisent un véhicule de service, donc les trajets quotidiens pour se rendre au travail ou sur des chantiers s’additionnent rapidement.
Le remplacement des véhicules essence et diesel actuels par des modèles électriques aura ainsi un effet très bénéfique sur les émissions de CO2. Pour évaluer précisément ce potentiel, Schindler Suisse a mené le projet pilote «Véhicules électriques pour les cadres» en 2020-2021.
Les 19 participants au projet ont bénéficié d’un pack complet attrayant. Pour commencer, leurs frais mensuels sont nettement plus faibles qu’avec leur ancien break classique. De plus, ils ont le droit d’utiliser leur véhicule de service sans limite à des fins privées, ce qui constitue une énorme incitation à rouler en électrique pendant les loisirs même pour les collaborateurs qui ont aussi une voiture personnelle. Cette possibilité permet ainsi de réduire les émissions de CO2 également en dehors des heures de travail.
Une bonne infrastructure de recharge compte pour beaucoup dans le choix de l’électrique. Un choix que Schindler favorise à double titre: d’une part, les collaborateurs qui optent pour un véhicule électrique reçoivent un montant forfaitaire pour l’installation d’une station de recharge au niveau de leur place de garage. De l’autre, Schindler a équipé le campus d’Ebikon et trois agences de stations de recharge, et poursuivra sur sa lancée avec le reste des agences dans les douze prochains mois. Une fois les travaux terminés, 200 stations de recharges seront disponibles dans toute la Suisse.
Les collaborateurs pourront ainsi recharger leur véhicule aussi bien chez eux qu’au travail. Les coûts induits sont à la charge des collaborateurs, qui profitent toutefois là aussi d’avantages financiers: au prix de 10 centimes par kilowattheure, le «plein» en électrique pour 100 kilomètres coûte moins de deux francs.
Le nouveau véhicule électrique de type Renault Zoé est bien plus petit que les breaks habituels. Cela n’a toutefois que peu d’importance pour les participants au projet pilote, qui n’ont pas beaucoup de matériel à transporter lors de leurs déplacements professionnels. Les collaborateurs concernés apprécient tout particulièrement le grand confort de conduite. Contrairement aux moteurs classiques, le modèle électrique n’émet ni bruit, ni vibrations. Le niveau de bruit dans l’habitacle est clairement plus faible, d’où des trajets en toute décontraction.
«Les nombreux avis positifs, les avantages financiers et l’absence d’émissions de CO2 sont autant d’arguments forts en faveur de la mobilité électrique. C’est la raison pour laquelle nous élargissons désormais le programme à tous les cadres du service externe», explique Marco Ceresa, Fleet Manager chez Schindler Suisse.
Actuellement, la flotte compte 30 véhicules électriques, un chiffre qui devrait augmenter d’ici la fin de l’année. Les personnes intéressées n’ont pas besoin d’attendre la fin de la période d’utilisation réglementaire de leur véhicule, précise Marco Ceresa: «Tout le monde peut passer immédiatement à un véhicule électrique. D’ailleurs, la demande devrait continuer d’augmenter grâce au nombre croissant de stations de recharge dans nos agences.»